Bien le bonjour !
Je viens aujourd’hui te présenter un petit roman feel-good, cosy, que j’ai aimé lire en cette période un peu fraîche qu’est l’automne. C’est typiquement le genre de roman que j’aime lire sous un plaid, un thé ou un chocolat fumant à côté de moi et la cheminée crépitante pour seule lumière… (sauf que je ne possède pas de cheminée… Mais tu vois de quelle ambiance je parle hein ?) Si je ne dis pas de bêtise, avec ses 519 pages, Toute la ville en parle est le dernier roman format poche de l’autrice a être paru.
Résumé : Rien ne ressemble davantage à un petit village américain qu’Elmwood Springs, Missouri. Les années passent, les bonheurs et les drames se succèdent, la société et le monde se transforment, mais les humains, avec leurs plaisirs, leurs peurs, leurs croyances, leurs amours, ne changent guère. Mais c’est ailleurs que les choses se passent. Là-haut. Sur la colline. Derrière son arche de bois sculpté, le cimetière de Still Meadows bruisse de ragots. Loin de jouir d’un repos éternel, les défunts y continuent leurs existences, sous une forme particulière… Et tout irait pour le mieux dans ce monde, et dans l’autre, si d’inexplicables disparitions ne venaient bouleverser la vie, et la mort, de cette paisible petite communauté…
Je vais commencer par te parler de la plume de l’autrice. Une plume simple à lire et qui t’embarque immédiatement dans son univers. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, je me suis retrouvé à côté de Lordor Nordstrom et de sa petite communauté. En deux traits de stylo, Mme Flagg te dresse le portrait de ses personnages. En quelques mots, elle arrive sans peine à te faire comprendre si tu as là quelqu’un d’agréable ou au contraire de détestable, et je peux très facilement me représenter ce personnage et sans savoir, sans l’ombre d’un doute, si on pourrait être ami ou non. Je trouve que l’ambiance dans les romans de l’autrice est toujours chaleureuse, cocooning, on s’y sent bien, à l’aise, et j’aime vraiment retrouver cette sensation quand je la lis. Elle a vraiment le don de rendre intéressant, quelque chose qui habituellement ne m’aurait pas attiré, ou m’aurait désintéressé au bout de 10 minutes.
Dans Toute la ville en parle, on suit la création puis l’évolution d’une petite ville américaine depuis l’année 1889 jusqu’à nos jours. Et c’est vraiment sympa de voir comment, en partant de 3 fermes perdues dans la pampa, on arrive en quelques dizaines d’années à obtenir une petite ville de plusieurs milliers d’habitants, et comment, en encore moins de temps cette petite ville décline inéluctablement. On va voir défiler énormément de personnages (tu penses bien : en presque 140 ans, il y en a du monde qui défile), et j’ai trouvé amusant de suivre les évolutions des différentes familles. Même si parfois c’était un peu difficile pour moi d’arriver à suivre et de me rappeler qui était qui, je finissais toujours par raccrocher les wagons (oh ! la vieille expression ><).
Au final il y a très peu d’actions, étant donné qu’on se contente de suivre l’évolution des habitants de la ville : d’enfants, ils deviennent adultes, ils se marient, ils ont des enfants à leur tour, qui grandissent, se marient, etc. Bien sûr, il y a aussi des décès. Et lorsque cela se produit, on continue de suivre ces morts dans le cimetière où ils discutent entre eux et où les vivants viennent leur rendre visite. Quand j’ai lu le résumé la première fois, je m’attendais à retrouver une petite enquête policière (à la miss Marple) mené par les fantômes, mais en fait : pas du tout !! Aucune enquête policière d’aucune sorte. Juste la vie et la mort qui s’entremêle dans ce roman plein de douceur, où on voit grandir des personnes tout à fait lambda.
Il m’a fallu un moment avant de me rendre compte que le roman se situe exactement dans la même ville que l’histoire de Nous irons tous au paradis. De plus les personnages sont aussi les mêmes. Elner Shimfissle, qui est l’héroïne de Nous irons tous au paradis, fait partie des personnages important de Toute la ville en parle, il en est de même pour Norma et Mackie (pour ne citer qu’eux). Du coup c’était amusant pour moi de retrouver ces personnages que j’avais adoré ! Mais rassure-toi, peut importe l’ordre dans lequel tu lis ces 2 romans, tu n’auras aucun problème de compréhension.
Très honnêtement, si j’avais su que je me trompais en lisant le résumé, je n’aurais probablement jamais ouvert ce roman, et je serais passé à côté d’un magnifique moment plein de douceur, de joie et d’optimisme. Alors je suis bien contente d’avoir mal interprété ce résumé et d’avoir pu découvrir cette histoire. J’espère que tu pourras toi aussi la découvrir et l’apprécier autant que moi !
Si tu l’a lu, ou que tu as lu d’autres roman de Fannie Flagg que tu voudrais recommander, n’hésites pas à laisser un commentaire !
Bonne journée =)
Dezi et son papotage 
Un commentaire sur “[Chronique Littéraire] Toute la ville en parle – Fannie Flagg”